Catoblépas
Alice, ancienne petite fille d’un roman passé, cherche son fils, qui lui a été enlevé à la naissance.
À Propos
Vingt ans après, elle a la certitude de l’avoir enfin retrouvé. Il s’appelle Robert. C’est un être génial, mais monstrueux, qui s’est réfugié dans les formules mathématiques et la composition musicale. Entre elle et lui s’interpose une religieuse qui s’est dévouée corps et âme à l’enfant tout au long de sa vie.
Diffusions
- 2 au 5 mai 2001
Studio du Centre national des arts, Ottawa (Canada)
- 2 au 5 juin 2001
Festival de Théâtre des Amériques, Montréal
- 11 septembre au 6 octobre 2001
Théâtre d’Aujourd’hui, Montréal
- 24 au 28 octobre 2001
Caserne Dalhousie, Québec
- 9 novembre au 16 décembre 2001
Théâtre national de la Colline, Paris (France)
- 2 au 5 juin 2001
Festival de Théâtre des Amériques, Montréal
- 24 au 28 octobre 2001
Caserne Dalhousie, Québec
Crédits
Texte : Gaétan Soucy
Mise en scène : Denis Marleau
Avec : Annick Bergeron + Ginette Morin
Collaboration artistique : Stéphanie Jasmin
Scénographie : Claude Goyette
Éclairages : Stéphane Jolicoeur
Trame sonore : John Rea
Costumes : Daniel Fortin
Producteurs
Une coproduction d'UBU + Théâtre français du Centre national des Arts + Festival de Théâtre des Amériques
Revue de presse
LA TERRASSE
Gwénola David“Sa mise en scène d’une intelligence toute en nuance, suit les circonvolutions du langage piégé de Gaétan Soucy où s’entrechoquent la poésie goûteuse du parler populaire et le verbe clair de la rhétorique.
LA CROIX
Didier Méreuze“Une détresse, une douleur humblement (et donc superbement) mise en scène, sinon en partition par Denis Marleau, directeur du Théâtre UBU à Montréal […] Toutes deux porteuses magnifiques de cette langue aux longs monologues se perdant, dans une tension permanente au cœur de la nuit.
LE NOUVEL OBSERVATEUR
Odile Quirot“Telles deux mantes religieuses, ses « mères » s’épient, se traquent l’une dans une langue d’une limpide élégance rhétorique, l’autre avec des mots d’une violence pulsionnelle. Gaétan Soucy distille dans nos oreilles un filtre ensorceleur, il nous maintient en un troublant état de veille.
LE DEVOIR
Hervé Guay“Remis en de telles mains, Catoplébas constitue dès lors un premier essai dramatique dense et prometteur. Non seulement y a-t-il là une langue dramatique en train de s’affirmer, mais Gaétan Soucy revient sur des thèmes usés (attente, ignorance, origines) en leur insufflant une touche de fantastique qui nous les fait voir autrement. En d’autres mots, nous cédons à notre tour à l’attraction du monstre.
LA PRESSE
Ève Dumas“Difficile de savoir qui, de Denis Marteau ou de Gaétan Soucy, a le mieux servi l’autre. Le premier a fait passer l’épreuve de la voix et de la scène à la parole figée sur un papier du romancier. Le second a livré au metteur en scène une œuvre magnifique, Catoblépas, cadrant parfaitement avec l’approche très littéraire d’Ubu. [...] La rencontre entre les mots de Soucy et la voix des comédiennes est parfaitement réussie, comme l’est, dans l’ensemble, ce Catoblépas rigoureux bien qu’austère. [...] les deux personnages magistralement incarnés par Annick Bergeron et Ginette Morin.
LE DROIT
Caroline Barrière“Catoblépas est un objet théâtral indéfinissable, comme l’est l’œuvre de Gaétan Soucy. Ce texte d’une beauté et d’une poésie effrayante brille grâce à l’interprétation sans faille de Ginette Morin et Annick Bergeron.
LE SOLEIL
Jean St-Hilaire“La langue de Soucy, précise, capable d’ellipses fortes, vivantes, distille une poésie de l’étrange très théâtrale. Elle est libre et Imaginative. Comme chez Ducharme, mais autrement, on y sent la résistance poétique de l’enfance.
RADIO-CANADA
Pierre Thibault“Avec Catoblépas, l’urgence est au retour à l’essentiel, à l’humanité, à la parole.