UBU
Leurs créations offrent au public un large éventail de projets et d’événements allant de l’exploration de textes inédits ou du grand répertoire à l’opéra, et de l’installation vidéo au théâtre de l’effigie. Leur pensée non hiérarchique sur les arts vivants, leur passion pour le texte littéraire et l’histoire de l’art et leur recherche sur le jeu d’acteur constituent les fondements de leur approche scénique. Établie à Montréal où vivent Denis Marleau et Stéphanie Jasmin, UBU est une structure de production à configuration libre et variable. La compagnie est également associée à Espace GO – une scène où ils explorent les écritures d’aujourd’hui, notamment celles d’Elfriede Jelinek, de Dea Loher, de Martin Crimp, d’Evelyne de la Chenelière et de Marie-Claire Blais.
« Les images de Jasmin parviennent à créer une poésie visuelle comparable à la musique des mots émanant des spectacles de Marleau. Magie des correspondances par quoi cette association de deux artistes en pleine possession de leurs moyens fait de la représentation quelque chose de riche, de singulier, d’ancré dans son temps. » Hervé Guay, Jeu
Oulipo Show, 1988.
En plus de trente-cinq ans, une soixantaine de spectacles ont été créés sous l’égide d’UBU qui coordonne également, au gré des commandes et des invitations, les travaux de ses créateurs pour d’autres organisations tels la Comédie-Française et le Musée des beaux-arts de Montréal. Parmi les partenaires internationaux d’UBU, on peut citer le Manège de Mons, la Maison de la culture d’Amiens, le Festival TransAmériques, LOD, théâtre musical de Gand.
UBU reçoit le soutien des Conseil des arts et des lettres du Québec, du Conseil des arts du Canada et du Conseil des arts de Montréal.
Historique
Les Ubs, 1991.
Dès les premiers spectacles-collages d’UBU – Cœur à gaz & autres textes Dada (1982), Picasso-Théâtre (1985), Merz Opéra (1987), Oulipo Show (1988), Ubu cycle (1989), Les Ubs (1991), Luna-Park (1992) –, les prémisses de cette démarche atypique se posent alors que Denis Marleau puise aux textes irrévérencieux et peu joués des écrivains associés aux premières avant-gardes européennes. Résonnent alors sur la scène les mots de Tzara, Schwitters, Queneau, Jarry, Khlebnikov, que les acteurs psalmodient comme une pure matière sonore sous la conduite du metteur en scène à la recherche de nouvelles théâtralités. Celles-ci apparaissent au carrefour du jeu grotesque et de la gestuelle mécanique, proche de celle de l’automate. Dès lors, émerge un langage scénique unique et ces spectacles détonants, iconoclastes, scellent la « manière UBU » de la première décennie de production de la compagnie.
Woyzeck, 1994.
Dans les années qui suivent, plusieurs paysages textuels sont explorés. D’abord, Marleau plonge dans les écrits de Samuel Beckett et élabore pour le New Music America/Musique actuelles une Cantate grise (1990) à partir de ses dramaticules et extraits de romans. Il monte ensuite, à deux reprises, La dernière bande (1994-2002), avec un des acteurs fétiches de la compagnie, Gabriel Gascon. Puis, en première nord-américaine, le metteur en scène impose sa vision scénique de Roberto Zucco (1993), dans une remarquable structure d’acier conçue par le plasticien Michel Goulet. Avec cette œuvre de Bernard-Marie Koltès, s’amorce aussi une collaboration fructueuse avec le compositeur Denis Gougeon. Ensemble, ils visitent notamment l’écriture finement ciselée de l’auteur québécois Normand Chaurette (Le passage de l’Indiana, 1996; Le petit Köchel, 2000; Les Reines, 2003; Ce qui meurt en dernier, 2009) et celle de Pierre Perrault (Au Cœur de la rose, 2002). La dramaturgie germanique occupe également une place privilégiée chez UBU où sont abordés les œuvres percutantes de Thomas Bernhard (Maîtres anciens, 1996; Une fête pour Boris, 2011) et de Wedekind (Lulu, 1997), les pièces fondatrices de Büchner, Lessing et Goethe (Woyzeck, 1994 ; Nathan le sage, 1997 ; Urfaust, 1999), le travail de Marieluise Fleisser (Avant-Garde, 2017) ainsi que les écritures actuelles d’Elfriede Jelinek (Jackie, 2010) et de Dea Loher (Le Dernier feu, 2013; Innocence, 2015).
Roberto Zucco, 1993.
En plus de relire les auteurs classiques, tels Shakespeare (Othello, 2007; L’Histoire du roi Lear, 2012), Sénèque (Agamemnon, 2011) et Molière (Les Femmes Savantes, 2012; Tartuffe, 2016), la direction artistique d’UBU explore les territoires culturels et poétiques les plus diversifiés : le théâtre musical du compositeur argentin Mauricio Kagel (La Trahison orale, 1992) ; les soliloques du romancier québécois Gaétan Soucy (Catoblépas, 2001) ; la poésie incantatoire de l’écrivain norvégien Jon Fosse (Quelqu’un va venir, 2002) ; les drames identitaires de l’auteur béninois, José Pliya (Nous étions assis sur le rivage du monde, 2005 ; Le Complexe de Thénardier, 2009).
À partir de la mise en scène du récit d’Antonio Tabucchi, Les trois derniers jours de Fernando Pessoa (1997), puis, de façon plus marquée, avec l’acclamée « fantasmagorie technologique » Les Aveugles (2002), s’amorce chez UBU une recherche sur l’intégration de l’image projetée mise au service du personnage. Celle-ci permet au duo créatif d’approfondir leurs questionnements sur l’effigie et le masque à partir des essais théoriques de l’auteur d’Intérieur (2002), Maurice Maeterlinck, lequel, fasciné par la puissance de l’image et des jeux optiques, imagine un « théâtre d’androïdes », susceptible d’exprimer l’indicible. Deux autres installations théâtrales, Comédie, de Beckett, et Dors mon petit enfant (2004), de Fosse, complètent une « trilogie de l’absence » qui est jouée pendant plus de dix ans à travers le monde. De cette approche novatrice découle aussi une invitation faite à Denis Marleau et Stéphanie Jasmin de concevoir et réaliser une trentaine de mannequins vidéo pour l’exposition La planète mode de Jean Paul Gaultier, initiée par le Musée des beaux-arts de Montréal (2011), laquelle a rencontré plus d’un million de visiteurs à travers le monde. En 2014, lors de la 8 édition du Festival TransAmériques, UBU permet pour la première fois aux spectateurs de se joindre à son équipe de création pour assister à une Table de lecture où sont explorés trois textes relevant de paysages dramatiques distincts, dont celui de Evelyne de la Chenelière, Lumières, lumières, lumières, qui sera mis en scène à Espace Go quelques mois plus tard. Au même moment, au 1700 La Poste, une installation vidéo intitulée L’homme qui marche, petite fantasmagorie urbaine, est dévoilée dans le cadre de l’exposition Luc Laporte, Réalisation et inédits. Le printemps 2015 est quant à lui européen, d’abord avec un retour dans l’emblématique salle Richelieu de la Comédie-Française à Paris pour la pièce Innocence de Dea Loher, ainsi qu’avec l’opéra fantasmagorique L’Autre Hiver, composé par Dominique Pauwels et écrit par Normand Chaurette, créé en Belgique pour Mons 2015. Ce spectacle est présenté en tournée européenne en 2015 et 2016, ainsi qu’au théâtre français du Centre National des Arts et au Festival Transamériques au printemps 2016.
Nathan le sage, 1997
Équipe de création et rayonnement
La bourdonnante activité d’exploration théâtrale menée chez UBU est aussi nouée à la créativité soutenue et inspirante de ses collaborateurs. En effet, un précieux noyau de complices artistiques, qui s’est mis en place dès les tout débuts de la compagnie et s’est élargi depuis, participe de son riche parcours. Entouré par son équipe rapprochée, composée entre autres de Pierre Laniel, Claude Rodrigue, Angelo Barsetti, Ginette Noiseux, Marc Parent, Michel Goulet, Denis Gougeon et Julien Éclancher, le tandem artistique d’UBU poursuit une démarche théâtrale d’une grande cohésion. Animé d’un esprit de transversalité et en constante évolution, UBU favorise aussi la participation d’artistes émergents provenant d’horizons diversifiés tels le plasticien Guillaume Lachapelle, le scénographe Max-Otto Fauteux, le performeur-sonore Nicolas Bernier, l’auteur-interprète Jérôme Minière ou la chorégraphe et danseuse Louise Lecavalier. Nourrie par la participation d’un précieux essaim d’interprètes québécois dont Christiane Pasquier, Céline Bonnier, Anne-Marie Cadieux, Sylvie Léonard, Évelyne Rompré, Carl Béchard, Pierre Lebeau, Henri Chassé, Alexis Martin, Paul Savoie et Bruno Marcil, la compagnie a aussi à cœur d’assurer une rencontre forte et stimulante avec le public, à Montréal comme à l’étranger.
Jouissant d’un remarquable rayonnement, plus de la moitié des œuvres scéniques d’UBU ont été applaudies en France, en Belgique, en Allemagne, en Italie, en Suisse, en Slovénie, au Portugal, en Argentine, au Mexique, à Taïwan et au Brésil. De nombreuses structures de création et de diffusion ont contribué à cet essor, notamment le Musée d’art contemporain de Montréal, le Centre Pompidou et le Théâtre de la Cité internationale à Paris, le Manège de Mons, la Maison de la culture d’Amiens, de même que le Festival TransAmériques, le Festival d’Avignon et celui de Limoges, qui ont accueilli plus d’une fois les spectacles de la compagnie.
Prix
Le château de Barbe-Bleue, 2007
2022 - Prix de la critique (AQCT), meilleure interprétation féminine, Julie Le Breton-Les dix commandements de Dorothy Dix
2018 - Prix Siminovitch, conception vidéo et scénographie, Stéphanie Jasmin
2018 - Nomination au Prix de la critique (AQCT), meilleur spectacle Montréal - Le tigre bleu de l'Euphrate
2018 - Nomination au Prix de la critique (AQCT), meilleur interprétation masculine Montréal, Emmanuel Schwartz- Le tigre bleu de l'Euphrate
2018 - Nomination au Prix de la critique (AQCT), meilleure mise en scène Montréal, Denis Marleau - Le tigre bleu de l'Euphrate
2017 - Prix de la critique (AQCT), meilleure interprétation masculine, Emmanuel Schwartz-Tartuffe
2017 - Nomination au Prix de la critique (AQCT), meilleure scénographie, Max-Otto Fauteux -Tartuffe
2015 - Nomination au Prix de la critique (AQCT), meilleur spectacle Montréal -Lumières, lumières, lumières
2015 - Nomination au Prix de la critique (AQCT), meilleure interprétation féminine, Évelyne Rompré -Lumières, lumières, lumières
2014 - Prix Denise-Pelletier des arts d’interprétation, Prix du Québec, Denis Marleau
2012 - Prix de la réalisation artistique du Gouverneur général du Canada, Denis Marleau
2012 - Prix Gascon-Roux du meilleur éclairage, Marc Parent -L’histoire du Roi Lear
2011 - Prix de la critique (AQCT), meilleure interprétation féminine, Sylvie Léonard -Jackie
2011 - Nomination au Prix de la critique (AQCT), meilleur spectacle - Jackie
2009 - Nomination au Prix de la critique (AQCT), meilleur spectacle - Le Complexe de Thénardier
2003 - Prix du Cercle des critiques de la Capitale, Ottawa, mise en scène Denis Marleau - Le moine noir
2002 - Prix de la critique (AQCT), meilleur spectacle - Les Aveugles
2002 - Prix du Cercle des critiques, Ottawa, meilleure production - Au Cœur de la Rose
2002 - Masque de l’Académie québécoise du théâtre, mise en scène Denis Marleau - Le Petit Köchel
2001 - Prix de la critique (AQCT), meilleur spectacle - Intérieur
2001 - Prix du Gouverneur Général, Normand Chaurette - Le petit Köchel
2001 - Masque du texte original, Normand Chaurette - Le petit Köchel
2001 - Nomination au Masque - meilleure actrice, Christiane Pasquier, Le petit Köchel
2001 - Nomination au Masque - meilleure actrice, Ginette Morin, Le petit Köchel
2000 - Masque du meilleur décor, Michel Goulet - Urfaust
2000 - Nomination au Masque – meilleure production - Urfaust
2000 - Nomination au Masque - interprétation masculine, Paul Savoie - Urfaust
2000 - Nomination au Masque - éclairages, Alain Lortie - Urfaust
1999 - Nomination au Prix de la critique - meilleure production - Urfaust
1999 - Prix des étudiants du Théâtre Denise-Pelletier, Marie Michaud - Maîtres anciens
1999 - Prix du Cercle des critiques de la Capitale, Ottawa, mise en scène, Denis Marleau - Catoblépas
1998 - Prix du Gouverneur général du Canada du Centre national des arts, Denis Marleau
1997 - Prix du Gouverneur Général, Normand Chaurette - Le Passage de l’Indiana
1997 - Masque - meilleur texte dramatique, Normand Chaurette - Le Passage de l’Indiana
1997 - Masque - meilleur éclairage, Guy Simard - Le Passage de l’Indiana
1997 - Prix Gascon-Roux - meilleur décor, Michel Goulet - Le Passage de l’Indiana
1997 - Prix Gascon-Roux - meilleur éclairage, Guy Simard - Le Passage de l’Indiana
1997 - Nomination au Masque - meilleure actrice de soutien, Christiane Pasquier, Lulu
1997 - Nomination au Prix de la critique - meilleure production - Les Trois derniers jours de Fernando Pessoa
1997 - Nomination au Prix de la critique - meilleure production - le Passage de l’Indiana
1996 - Prix du Gouverneur Général, Normand Chaurette - Le passage de l’Indiana
1996 - Récompense, secteur théâtre, Prix du Conseil des arts de la Communauté urbaine de Montréal
1996 - Masque de la meilleure production - Maîtres anciens
1996 - Masque de la meilleure mise en scène, Denis Marleau - Maîtres anciens
1996 - Masque de la meilleure adaptation, Denis Marleau - Maîtres anciens
1996 - Masque du meilleur décor, Claude Goyette - Maîtres anciens
1996 - Nomination au Masque - meilleur acteur, Pierre Collin - Maîtres anciens
1996 - Nomination au Masque - meilleur acteur de soutien, Alexis Martin - Maîtres anciens
1996 - Nomination au Masque - meilleure production - La dernière bande et Pas moi
1996 - Nomination au Masque - meilleur acteur, Gabriel Gascon - La dernière bande et Pas moi
1994 - Masque de la meilleure scénographie, Michel Goulet - Roberto Zucco
1994 - Masque de la meilleure musique, Denis Gougeon - Roberto Zucco
1994 - Prix étudiant de la NCT, Michel Goulet - Roberto Zucco
1994 - Prix étudiant de la NCT - meilleur interprète masculin, Henri Chassé - Roberto Zucco
1994 - Nomination au Masque - meilleure production, Roberto Zucco
1994 - Nomination au Masque - meilleure musique, Denys Bouliane - Woyzeck
1993 - Prix de la critique - meilleur spectacle - Roberto Zucco
1993 - Prix de la critique, meilleure scénographie, Michel Goulet - Roberto Zucco
1993 - Prix de la critique, meilleure musique, Denis Gougeon - Roberto Zucco
1992 - Prix de la critique, meilleure adaptation, Denis Marleau - Luna-Park
1992 - Prix de la critique, meilleurs costumes, Lyse Bédard - Les Ubs
1991 - Prix de la critique, meilleur décor, Claude Goyette - Cantate grise
1991 - Nomination au Prix de la critique - meilleure production - Cantate grise
1991 - Nomination au Prix de la critique - meilleure mise en scène, Denis Marleau - Cantate grise
1991 - Nomination au Prix de la critique - meilleure musique, Jean Derome - Cantate grise
1991 - Nomination au Prix de la critique - meilleurs costumes, François Saint-Aubin - Cantate grise
1990 - Nomination au Prix de la critique - meilleur acteur, Carl Béchard - Ubu Cycle
1990 - Nomination au Prix de la critique - meilleur décor, Claude Goyette - Ubu Cycle
1989 - Prix spécial de la critique - Oulipo Show
1989 - Prix de la Capitale (Ottawa), meilleure production - Oulipo Show
Les femmes savantes, 2012.
Textes de référence
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Marie-Christine LESAGE, Paysages UBU: le théâtre de Denis Marleau 1994-2014, Sommes Toutes, Montréal, 2015.
Michel CORVIN, L'Homme en trop, Éd. Les solitaires intempestifs, Besançon, 2014.
Stéphanie JASMIN, Ubu at the Museum – Imaginary Travels through the World of Jean Paul Gaultier, Canadian Theatre Review, n°152, University of Toronto Press, Toronto, 2012.
J-f BALLAY, L’acteur et ses doubles à la scène et à l’écran, Théâtre/Public, n° 204, Paris, 2012.
Cathy BLISSON, Comment les artistes québécois ont conquis Paris, Jeu, n° 144, Montréal, 2012.
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Gilles COSTAZ, Denis Marleau, le charnel et le virtuel, Théâtral Magazine, n° 29, Paris, 2011
Caroline MONTPETIT, Montréal la créative, le Monde depuis Montréal, Autrement/Héliotrope, Belgique, 2011.
Hélène JACQUES, Les processus singuliers d’UBU : masques tragiques et installations ludiques - Entretien avec Denis Marleau et Stéphanie Jasmin, Spirale, n° 236, Montréal, Printemps 2011
Chantal GUINEBAULT SLAMOWICZ, Jean-Marc LARRUE et Marie-Madeleine MERVANT-ROUX, Le son du théâtre volet 2 : Dire l’acoustique, Théâtre public, n°198, Paris, janvier 2011
Christian SAINT-PIERRE, Singularité et Résistance - Entretien avec Denis Marleau et Stéphanie Jasmin, codirecteurs d’UBU, JEU, n°138, Montréal, 2011
Christian SAINT-PIERRE, Mission et transition, JEU, n°138, Montréal, 2011
Bénédicte BOISSON, Alice FOLCO, Ariane MARTINEZ, La mise en scène théâtrale de 1800 à nos jours, Presses Universitaires de France, France, 2010.
Maria de Jesus CABRAL, En Spectacle (in)interrompu : Pessoa, Maeterlinck et Beckett d’après Denis Marleau, Cadernos de Literatura Comparada – Transbordamentos Infinitos, n° 22, Portugal, 2010
Jacques NICHET, Autour des Aveugles de Denis Marleau, Collège de France, Paris, 2010.
Sophie PROUST, Denis Marleau, collection Mettre en scène, Papiers/Actes Sud et Leméac, Paris, octobre 2010
Clarisse BARDIOT, Denis Marleau Stéphanie Jasmin : Une fête pour Boris, PATCH - Revue du centre des écritures contemporaines et numériques, Belgique, n° 10, octobre 2009
Jean CHOLLET, Scénographie venue d’ailleurs, entretien avec Denis Marleau et Stéphanie Jasmin, Actualité de la scénographie AS, n° 167, Paris, octobre 2009
Bénédicte BOISSON, Dématérialiser l’homme, animer la matière. Dors mon petit enfant, Comédie, Les Aveugles : Les "Fantasmagories technologiques" de Denis Marleau, Théâtre/Public, n° 193, Paris, 2009
Carte blanche Denis Marleau et Stéphanie Jasmin, Patch, revue centre écritures contemporaines et numériques, Belgique, 2009
Bénédicte BOISSON, Des masques sans visages, Ligeia, n° 81-84, Paris, 2008
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Johanne LAMOUREUX, Goulet, Scénographe de Marleau, Intermédialités, n° 12, Montréal, 2008
Ève Irène THERRIEN, De l’inanimé à l’anima, Globe, Revue Internationale d’Études Québécoises, Montréal, 2008
Hélène JACQUES, Un théâtre d’acteurs vidéographiques : Les aveugles de Denis Marleau, Intermédialités, n° 6, Montréal, 2005
Ludovic FOUQUET, Voyages en l’absence, Jeu, n° 111, Montréal, 2004
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Georges BANU, Festival d’Avignon, Alternatives théâtrales, n° 78, juillet 2003
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Olivier ASSELIN, L'histoire ruinée, les maîtres trahis. De l'adaptation, in revue Protée, UQAC, 2000
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Josette FÉRAL, Théâtre UBU - Denis Marleau, portrait, JEU, n° 62, Montréal, 1993
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Jean-Pierre GAUTHIER et coll., Almanach n°3, Luna-Park 1913, 1992
Line MCMURRAY et coll., Almanach N°2, Cantate grise, 1990
Line MCMURRAY et coll., Almanach N°1, Oulipo Show, 1988
Jackie, 2010
Denis Marleau, directeur général et artistique
Stéphanie Jasmin, codirectrice artistique
Lina Frattasio, directrice administrative
Anne-Saskia Barthe, Chargée de projets artistiques
Martin Émond, Directeur de production
Chloé Lagacé, adjointe à l'administration
Pierre Laniel, coordinateur technique vidéo
Elise Allard, comptable
Conseil d'administration
Oulipo Show, 2011
Jean-Michel Sivry, président (consultant en gestion, Montréal)
Louise Déry, vice-présidente (directrice, Galerie UQAM)
Dominic Forest, secrétaire-trésorier (professeur et chercheur, Université de Montréal)
Carle Coppens, administrateur (écrivain, Chef de la création, CCO Havas Canada)
Stéphanie Jasmin, administratrice
Isabelle Jubinville, administratrice (gestion immobilière)
Jean Bernier, administrateur (directeur de l’édition, Les Éditions du Boréal)
Daniel Dõ, administrateur (président et chef de la direction, ALGEGO | stratégies - communication - multimédia)
Denis Marleau, administrateur
Guy Rocher, membre honoraire (sociologue, Université de Montréal)
Partenaires financiers
Financement public
Conseil des arts et des lettres du Québec
Conseil des arts du Canada
Conseil des arts de Montréal