Ce qui meurt en dernier
Londres. Seule, par un soir brumeux d'octobre 1888, une femme lit une nouvelle littéraire inspirée d'un fait divers, le récit de la rencontre entre une comtesse et son tueur.
À Propos
Il est vrai que, depuis peu, la police enquête sur un mystérieux Jack l'Éventreur dont la hantise pousse les Londoniennes à se barricader le soir. La lectrice constate d'étranges ressemblances entre elle et l'héroïne du récit, une certaine Martha. Apparence physique, odeurs, analogie des décors chez l'une et chez l'autre. Soudain, le bruit d'une voiture qui ralentit puis s'arrête, juste devant l'immeuble. Des pas dans l'escalier. Une visite, de celles qu'on redoute et dont on rêve à la fois. À condition que ça demeure de la fiction...
Diffusions
- 15 janvier au 9 février 2008
Espace GO, Montréal
- 4 au 8 mars 2008
Théâtre français du Centre national des arts, Ottawa (Canada)
- 4 au 8 mars 2008
Théâtre français du Centre national des arts, Ottawa (Canada)
Prix
Conseil des Arts du Canada 2011 Prix du Gouverneur général: théâtre de langue française à Normand Chaurette
«Je sais que vous êtes là, juste derrière moi. [...] Montrez-vous. Ne vous contentez pas de chuchoter à mon oreille que vous avez tout votre temps. Je pourrais au moins vous répondre que le fait, pour vous, d'avoir tout votre temps me donne, à moi, l'assurance qu'après, j'aurai toute l'éternité.
»
- Martha von Geschwitz
Crédits
Texte : Normand Chaurette
Mise en scène : Denis Marleau
Collaboration artistique et conception vidéo : Stéphanie Jasmin
Avec : Pier Paquette + Christiane Pasquier
Assistance à la mise en scène : Martin Émond
Scénographie : Michel Goulet
Éclairages : Marc Parent
Composition musicale : Denis Gougeon
Design sonore : Jules Beaulieu
Staging vidéo et montage : Pierre Laniel
Costumes : Isabelle Larivière
Maquillages et coiffures : Angelo Barsetti
Assistance au décor et accessoires : Stéphane Longpré
Stagiaire à la mise en scène : Florent Siaud
Producteurs
Une coproduction d'UBU + Espace GO + Théâtre français du Centre national des arts
Revue de presse
RADIO-CANADA
Michel Lacombe, Ouvert le samedi“Une pièce magnifique. J’étais tellement charmé, tellement impressionné par cet objet théâtral parfait. Tu ne t’ennuies jamais, jamais.
LE DEVOIR
Hervé Guay“Une bête de scène romantique. Pasquier ne passe pas à côté de l’occasion qui lui est fournie de montrer l’étendue de son talent. […] Pier Paquette compose un Jack l’Éventreur tour à tour envoûtant et terrifiant. […] Allégé par une théâtralité raffinée, Ce qui meurt en dernier s’avère enfin une méditation fascinante sur le pouvoir de la fiction, capable d’extraire de l’ennui et de procurer des sensations fortes, même à ceux qui restent confortablement assis dans un fauteuil. […] Comme par le passé, la mise en scène de Denis Marleau épouse l’écriture de Chaurette et, sans en nier le caractère sombre, son travail en souligne tant la fantaisie que les jeux de miroirs.
RADIO-CANADA
Marie-Christine Trottier, Désautels“Un moment de théâtre intense, inoubliable, époustouflant mis en scène par Denis Marleau. Le mot qui me vient immédiatement en tête c’est virtuosité. Un mot qui s’applique autant à l’interprétation de Christiane Pasquier, grandiose, qu’au texte de Normand Chaurette.
RADIO-CANADA
Louise Forestier, Je l'ai vu à la radio“Merveilleuse pièce de Normand Chaurette. Fabuleuse Christiane Pasquier. C’est une totale réussite. C’est fantastique.