Comédie
Un mari, sa femme et sa maîtresse.
À Propos
Un vaudeville sans portes et placards mais avec jarres géantes où les corps se planquent et se cachent, ne laissant que la tête pour tout dire. Tous les mots mille fois entendus, tous les clichés des affaires de cœur s’immiscent dans leurs étranges soliloques croisés. Mais manipulés et revus par Beckett, ces mots s’emballent et laissent percevoir dans des clairs-obscurs orchestrés, la solitude des êtres à travers les choses risibles de la vie et de l’amour.
Diffusions
- 10 au 14 mars 2004
Festival Borderline, La Luna, Maubeuge (France)
- 9 au 11 avril 2004
Lille 2004 Capitale européenne de la culture, Lille (France)
- 11 au 20 novembre 2004
Studio du Centre national des arts, Ottawa (Canada)
- 26 et 27 octobre 2006
Théâtre français du Centre national des arts, Ottawa (Canada)
- 1er au 7 juin 2007
Festival TransAmériques, Montréal
- 2 au 5 octobre 2008
Les Francophonies en Limousin, Limoges (France)
- 5 au 7 mars 2009
New Territories Festival, Tramway, Glasgow (Écosse)
- 9 au 11 avril 2004
Lille 2004 Capitale européenne de la culture, Lille (France)
- 26 et 27 octobre 2006
Théâtre français du Centre national des arts, Ottawa (Canada)
- 2 au 5 octobre 2008
Les Francophonies en Limousin, Limoges (France)
Crédits
Texte : Samuel Beckett
Conception et réalisation : Denis Marleau
Avec : Céline Bonnier + Ginette Morin + Paul Savoie
Collaboration artistique et vidéo : Stéphanie Jasmin
Direction technique : Martin Émond
Réalisation vidéo : Pierre Laniel
Design sonore : Nancy Tobin
Montage vidéo : Yves Labelle
Réalisation des bustes et objets scéniques : Claude Rodrigue
Maquillages : Angelo Barsetti
Producteurs
Une coproduction d'UBU + Centre national des arts + Le Manège, scène nationale de Maubeuge + Festival Bordeline + Lille 2004 Capitale européenne de la Culture
Revue de presse
MOUVEMENT
Jean-Louis Perrier“[…] Chacune interroge la mécanique de l’acteur autant que la place du spectateur, l’incertitude profonde de la présence / absence à l’autre. En trois textes qui traversent un siècle, visitant le troisième âge bien avant le premier, Marleau met en boîte le théâtre tout en lui rendant la monnaie de ses pièces, via le mur blanc d’une galerie d’art ou d’une chambre obscure réinventée. Œuvres au sens plein, à l’opposé de tant de captations hâtivement cousues en films, les Fantasmagories offrent une nouvelle représentation de ce que pourrait être un authentique répertoire.
JEU
Ludovic Fouquet“... Marleau, une fois Les Aveugles créés, a été sensible à un réseau de correspondances littéraires entre Maeterlinck, Beckett et Jon Fosse (...). Et l’ensemble fonctionne admirablement, proposant de multiples résonances et nous offrant une expérience rare.
LE MONDE
Catherine Bédarida“... En jouant sur les perceptions des spectateurs, en troublant les sens, Marleau offre une écoute singulière des paroles, un regard aigu sur les comédiens absents qui, pourtant, rayonnent d’une présence extrême.