La dernière bande
Chaque année, le jour de son anniversaire, Krapp enregistre un compte rendu détaillé de son état et de ses agissements durant l'année écoulée.
À Propos
Chaque fois, il écoute l'une ou l'autre des bandes enregistrées des dizaines d'années auparavant, et il la commente. C'est dans cet éternel retour à son passé que réside maintenant sa seule lumière. Krapp, qui jadis déclarait ne plus rien vouloir de ce qu'il avait vécu, ne peut aujourd'hui exister que s'il parvient à être de nouveau ce qu'il fut: «Sois de nouveau, sois de nouveau». Il lui faut surtout être encore celui qui, «quand il y avait encore une chance de bonheur», a vécu un instant d'amour.

Diffusions
- 10 au 21 septembre 2002
Théâtre du Rideau Vert, Montréal
- 16 au 19 octobre 2002
Théâtre Français, Centre national des arts, Ottawa (Canada)
- 24 et 25 octobre 2002
Salle Théâtre de la Ville, Longueuil (Québec)
- 30 octobre au 3 novembre 2002
Théâtre français de Toronto (Canada)
- 15 novembre 2002
Salle Albert Dumouchel, Valleyfield (Québec)
- 19 novembre 2002
Théâtre du Bic, Rimouski (Québec)
- 22 novembre 2002
Théâtre La Rubrique, Jonquière (Québec)
- 29 novembre au 1er décembre 2002
Théâtre l'Escaouette, Moncton (Canada)
- 4 décembre 2002
Théâtre Hector Charland, L’Assomption (Québec)
- 6 décembre 2002
Théâtre La Bordée, Québec
- 9 janvier au 1er février 2003
Théâtre de la Cité Internationale, Paris (France)
- 4 au 8 février 2003
Théâtre de l’Espace, scène nationale de Besançon (France)
- 13 et 14 février 2003
Maison de la culture André Malraux de Bourges (France)
- 21 février 2003
Théâtre du Crochetan, Monthey (Suisse)
- 16 au 19 octobre 2002
Théâtre Français, Centre national des arts, Ottawa (Canada)
- 30 octobre au 3 novembre 2002
Théâtre français de Toronto (Canada)
- 19 novembre 2002
Théâtre du Bic, Rimouski (Québec)
- 29 novembre au 1er décembre 2002
Théâtre l'Escaouette, Moncton (Canada)
- 6 décembre 2002
Théâtre La Bordée, Québec
- 4 au 8 février 2003
Théâtre de l’Espace, scène nationale de Besançon (France)
- 21 février 2003
Théâtre du Crochetan, Monthey (Suisse)
«Viens d'écouter ce pauvre petit crétin pour qui je me prenais il y a trente ans, difficile de croire que j'aie jamais été con à ce point-là.
»
- Krapp
Crédits
Texte : Samuel Beckett
Mise en scène et scénographie : Denis Marleau
Avec : Gabriel Gascon
Collaboration artistique : Stéphanie Jasmin
Régie : Martin Émond
Éclairages : Stéphane Jolicoeur
Costume : Daniel Fortin
Producteurs
Une coproduction d'UBU + Théâtre français du Centre national des arts + Théâtre du Rideau Vert
Revue de presse
LE FIGARO
Armelle Héliot“Il y a dans la manière dont Denis Marleau dirige Gabriel Gascon, dans la manière dont le comédien, musicalement, suit la partition pour voix unique et plurielle, une malice et une intelligence qui n’étouffent jamais l’émotion. Un accomplissement jusqu’au moindre regard.
LE MONDE
Michel Cournot“Gabriel Gascon et Denis Marleau, le metteur en scène, ces deux grands artistes du Québec, sont, on le sait, deux habitués des scènes françaises, auxquelles ils ont le don de donner des bonheurs.
VOIR
Luc Boulanger“[…] cette recherche de perfection formelle, qu’on peut voir au Rideau Vert, laisse place à l’émotion. Une émotion bien loin du pathos et du psychologisme, certes, mais un théâtre qui expose ainsi la blessure du néant nous parle de sentiment humain.
LE DEVOIR
Hervé Guay“Belle conclusion en deux temps aussi que celle que nous réserve ce soliloque inspiré. À nouveau, les mains frémissantes de Krapp embrassent son cher magnétophone, avant qu’il ne pose définitivement ses longues godasses de chaque côté. Ce point final carrément mis sur la table vient clore ne beauté une autre prestation mémorable du tandem Gascon-Marleau.
RADIO-CANADA
Robert Lévesque“Au Rideau Vert, Gabriel Gascon […] rend tout cela et encore plus dans une douleur tragique où la tendresse perce à travers la hargne.
LE DROIT
Caroline Barrière“Le metteur en scène Denis Marleau et le comédien Gabriel Gascon — excellent et juste du début à la fin, tant dans l’ironie que dans le drame — ont cerné à merveille cet univers à la fois cruel et émouvant où chaque déplacement, chaque silence et chaque froncement de sourcil rappellent une fin inévitable.
THE GAZETTE
Matt Radz“Marleau-Gascon’s illumination of Beckett’s anti-drama about an old man trying to decode the meaning of his (recorded) past, while inexorably stuck in the present, is a cathartic experience that, for the sake of our play-going future, ought to be an essential part of the new year’s curriculum for every theatre student and teacher in town. And every true amateur of live performance is encouraged to put it on top of their must-see list.
THE OTTAWA CITIZEN
Natasha Gauthier“From the stoop of his shoulders to the rusty chain-link rattle of his voice, Gascon weaves such a spell that his interpretation should become the reference for years to come.