Les femmes savantes
Philaminte, une mère autoritaire qui valorise les plaisirs de l’esprit, parvient à entraîner sa fille aînée Armande et sa belle-sœur Bélise dans son sillage. Elle veut imposer un exaspérant poète à la mode, Trissotin, comme époux à sa fille cadette, Henriette.
À Propos
Cette dernière, une jeune fille éclairée mais pas du tout "savante", aime Clitandre, un jeune homme de bonne famille, aimable et intelligent qui a été rejeté par Armande. De son côté, Armande la philosophe a toujours des vues sur Clitandre qu’elle essaie de convaincre de maintenir une relation platonique, où les affaires du corps n’entrent pas...
Avec un humour et une vivacité tonique, Molière dépeint les méfaits des pseudo beaux esprits chez ses contemporains. Ce texte jubilatoire sur l’imposture intellectuelle a séduit Denis Marleau pour sa première rencontre avec le grand auteur. La finesse et l’humanisme de l’art de Molière dresse surtout un tableau plein d’acuité sur les liens familiaux dont la trame ciselée au couteau commande précision de l’orchestration et virtuosité du jeu.
Diffusions
- 28 juin au 18 août 2012
Les Nocturnes de Grignan, Château de Grignan (France)
- 2 au 27 octobre 2012
Théâtre du Nouveau Monde, Montréal
- 16 et 17 novembre 2012
Maison de la culture de Gatineau (Québec)
- 13 novembre 2012
Salle Albert Rousseau, Québec (Québec)
- 23 novembre 2012
Salle Desjardins-Telus, Rimouski (Québec)
- 27 novembre 2012
Salle André-Mathieu, Laval (Québec)
- 29 novembre 2012
Centre culturel de Drummondville (Québec)
- 4 décembre 2012
Salle Maurice O’Bready, Sherbrooke (Québec)
- 11 décembre 2012
Salle J.-A. Thompson, Trois-Rivières (Québec)
- 3 au 6 octobre 2013
Manège Mons (Belgique)
- 9 au 11 octobre 2013
Le Phénix, scène nationale de Valenciennes (France)
- 14 et 15 octobre 2013
Manège Maubeuge (France)
- 18 et 19 octobre 2013
Palais des Beaux-Arts de Charleroi (Belgique)
- 22 au 26 octobre 2013
Théâtre de Namur (Belgique)
- 29 octobre au 2 novembre 2013
Théâtre Vidy-Lausanne, Lausanne (Suisse)
- 5 et 6 novembre 2013
Maison de la culture d’Amiens (France)
- 12 et 13 novembre 2013
Théâtre Molière, scène nationale de Sète et du bassin de Thau, Sète (France)
- 19 et 21 novembre 2013
Théâtre de Privas (France)
- 26 et 27 novembre 2013
Le Granit, scène nationale, Belfort (France)
- 2 au 27 octobre 2012
Théâtre du Nouveau Monde, Montréal
- 13 novembre 2012
Salle Albert Rousseau, Québec (Québec)
- 27 novembre 2012
Salle André-Mathieu, Laval (Québec)
- 4 décembre 2012
Salle Maurice O’Bready, Sherbrooke (Québec)
- 3 au 6 octobre 2013
Manège Mons (Belgique)
- 14 et 15 octobre 2013
Manège Maubeuge (France)
- 22 au 26 octobre 2013
Théâtre de Namur (Belgique)
- 5 et 6 novembre 2013
Maison de la culture d’Amiens (France)
- 19 et 21 novembre 2013
Théâtre de Privas (France)
«Nous serons par nos lois les juges des ouvrages.
»
Par nos lois, prose et vers, tout nous sera soumis.
Nul n'aura de l'esprit, hors nous et nos amis.
Nous chercherons partout à trouver à redire,
Et ne verrons que nous qui sache bien écrire
- Armande
Crédits
Texte: Molière
Mise en scène: Denis Marleau
Collaboration artistique et vidéo: Stéphanie Jasmin
Scénographie: Denis Marleau et Stéphanie Jasmin
Avec: Marie-Ève Beaulieu/Estelle Clareton + Carl Béchard + Henri Chassé + Cédric Dorier/Bruno Marcil + François-Xavier Dufour + Noémie Godin-Vigneau/Isabeau Blanche + Denis Lavalou + Muriel Legrand + Sylvie Léonard + Christiane Pasquier + Stefan Glazewski (France) + Damien Heinrich (France) + Nicolas Boivin-Gravel (Montréal) + Samuel Roy (Montréal)
Assistance à la mise en scène : Martin Émond
Éclairages: Marc Parent
Musique: Denis Gougeon
Direction technique et assistance au décor : Francis Laporte
Diffusion et montage vidéo : Pierre Laniel
Montage vidéo : Olivier Schmitt
Costumes: Ginette Noiseux
Maquillages et coiffures: Angelo Barsetti
Perruques : Rachel Tremblay
Accessoires : Anouk Looten + Claude Rodrigue
Consultation mouvement : Estelle Clareton
Diction : Marie-Claude Lefebvre
Régie : Nadia Bélanger
Producteurs
Une coproduction d'UBU + Les Châteaux de la Drôme + Manège.Mons
Revue de presse
LE DEVOIR
Alexandre Cadieux“…s’il y a du fort bel esprit partout dans cette production de la compagnie UBU, sa haute tenue ne se traduit pas par une somptuosité clinquante, mais bien par une clarté du propos comme de l’image […] Une intelligence du jeu d’ensemble, soutenu par un humour tonique qui ne se sent pas obligé de faire la démonstration de rien, sinon d’une humble lecture inscrivant dans la modernité l’œuvre écrite en 1672 […] Dans la succession des plaisants tableaux aux échanges brillants ou drôles, la scène où Trissotin agresse Henriette, jouée toute en finesse, nous plonge dans un réel trouble : elle contient toutes les attaques vicieuses que lancent ceux qui font croire qu’ils savent sur ceux que l’on tente de convaincre qu’ils sont ignorants de tout. S’élever, s’émanciper, mais à quel prix ? La mesure est pourtant possible et surtout porteuse, Marleau et ses collaborateurs le prouvent avec élégance.
VOIR
Elsa Pépin“La musicalité du vers moliéresque trouve dans l’attentive écoute portée au texte, à la langue et au rythme chez Marleau une parfaite livraison, maîtrisée et fluide, de toute la distribution qui rend justice à la beauté complexe de la versification de l’auteur […] Marleau et sa complice Stéphanie Jasmin ont choisi une esthétique sobre et élégante, avec une discrète présence de la vidéo, un côté bouffon, avec la délicieuse caricature de Trissotin débarquant en Vespa, poseur maniéré et risible interprété par l’irrésistible Carl Béchard […] Avec son légendaire charisme, Christiane Pasquier nous magnétise et assure à la pièce une dimension plus profonde et pénétrante. Au final, on est dans du théâtre d’acteurs éloigné des explorations technologiques de la compagnie UBU, mais la musique de Molière y trouve un excellent ambassadeur.
RADIO-CANADA
Michel Coulombe, Bouillant de culture“Les voici au Québec ces femmes savantes Façon Denis Marleau, sur fond d’années cinquante Triomphe dans la Drôme au château de Grignan Le maître réussit tout ce qu’il entreprend Même chez Molière, même en alexandrins Approche conceptuelle et clins d’oeils circassiens […] Fouiller le répertoire avec un point de vue raffiné, élégant, que demander de plus ?
LA PRESSE
Alexandre Vigneault“La direction d’acteur est ici au cœur de la réussite. Chaque personnage est dessiné avec précision : l’ambivalente Armande (Noémie Godin-Vigneau, à la fois subtile et transparente), l’aveugle et vaniteuse Bélise (Sylvie Léonard, délicieuse en bourgeoise alcoolique), et le fin Ariste (Bruno Marcil, un comique au doigté exceptionnel). De Christiane Pasquier à Henri Chassé, sans oublier Muriel Legrand (vive Henriette), la distribution est d’une cohésion sans pareille.
THE GAZETTE
Pat Donnelly“This Molière reinvented, with intelligence, respect, and a keen sensé of humour. It should not be missed.
LE FIGARO
Armelle Héliot“Ah ! Vous dire les bonheurs de cette mise en scène heureuse et libre que l’on doit au très grand artiste québécois Denis Marleau. Les rythmes sont parfaits, les cadrages subtils, la langue est dite à la perfection. L’excellence lie la troupe.
LE MONDE
Fabienne Darge“En démultipliant les décalages dans le temps, le metteur en scène québécois démontre toute l’actualité des « Femmes savantes ». […] Et si tout passe si bien, c’est grâce à de très bons acteurs québécois qui font entendre la langue de Molière à la perfection…. et, bien sûr, un Trissotin pas triste : Carl Béchard, irrésistible.
NOUVEL OBSERVATEUR
Odile Quirot“Tout cela est charmant, pétillant. Et ne serait qu’une bulle de champagne si Denis Marleau, fin lecteur, n’y ajoutait un peu d’alcool fort. […] Merveilleuse Christiane Pasquier.
LA CROIX
Didier Méreuze“La mise en scène, aussi décomplexée qu’alerte, fait résonner le texte avec une évidence qui réjouit. Elle s’appuie sur une distribution soudée comme une troupe.
TÉLÉRAMA
Emmanuelle Bouchez“Invité par Grignan à mettre en scène son premier Molière, le Québécois Denis Marleau y a plongé avec allégresse.
LES INROCKUPTIBLES
Hugues Le Tanneur“Denis Marleau mène bien son affaire […] servi par des acteurs très à leur aise dans ce répertoire, il livre un spectacle de grande qualité.
RADIO-CANADA
Marie Plantin“Denis Marleau a perçu avec finesse les subtilités de la pièce et sa mise en scène, claire, précise, rythmée avec doigtée, la sert avec bonheur pour faire de ces Femmes savantes un régal de spectacle…
LES ÉCHOS
Philippe Chevilley“Avec sa mise en scène […], il réussit un mix inattendu entre classique français et fronde québécoise. Marleau anime avec gourmandise ses figures et caractères exceptionnels, sans forcer le trait.
LE CANARD ENCHAÎNÉ
Hervé Liffran“La diction des alexandrins est parfaite. […] Originale trouvaille de grimer Trissotin en Jean Cocteau. […] Les gradins se gondolent de rire en entendant son duo avec Vadius joué par Denis Lavalou.
LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ
Joël Audran“Les comédiennes sont toutes plus talentueuses les unes que les autres. […] Les interprétations masculines ne sont pas moins marquantes : Henri Chassé est troublant de naturel dans le rôle du père de famille et Carl Béchard donne au diabolique Trissotin une sacrée allure. Sa chorégraphie pédante sur des vers qu’il fait mine d’avoir inventé est d’anthologie.
MAGAZINE THÉÂTRAL
Nedjma Van Egmond“Marleau réunit pour cette pièce une troupe remarquable. […] C’est un plaisir en tous points. […] une vraie fête de théâtre.
MARIANNE
Jacques Dion“La tante d’Henriette est campée par une Sylvie Léonard éblouissante […]. Tous les acteurs sont au diapason, à la grande joie des spectateurs qui remplissent les gradins chaque soir et qui n’hésitent pas à applaudir les tirades les plus célèbres.
POLITIS
Anaïs Heluin“Superbe travail de la costumière Ginette Noiseux. […] Tout dans l’entrée en scène des comédiens de la compagnie UBU dirigée par Denis Marleau, a un air de vacances.
KOURANDART
Angélique Lagarde“Ce qui est en tous points remarquable dans cette mise en scène des Femmes Savantes de Denis Marleau et Stéphanie Jasmin, c’est le respect voire la sublimation du texte par cette transposition osée mais juste dans les années 50.
REG’ARTS
Nicole Bourbon“L’interprétation est exemplaire, les alexandrins sont dits avec un naturel, une légèreté, une modernité enfin qui ne les dénaturent en rien et bercent agréablement l’oreille. Je n’ai jamais autant apprécié la belle langue de Molière!
EVÈNE
Étienne Sorin“Pour son premier Molière, Marleau gagne sur tous les tableaux.