L'histoire du roi Lear
Dès le moment où il renonce à sa couronne en léguant son pouvoir à ses deux aînées, le vieux roi Lear est sauvagement précipité dans un monde d’errance forcée où les apparences sont trompeuses...
À Propos
Dès le moment où il renonce à sa couronne en léguant son pouvoir à ses deux aînées, le vieux roi Lear est sauvagement précipité dans un monde d’errance forcée où les apparences sont trompeuses, où ceux qui jurent l’aimer le méprisent, où les justes ne peuvent survivre que déguisés en miséreux, où toute loi humaine est renversée par son contraire. Dans ce chaos hurlant tissé d’ingratitude, de rapacité, de violences inouïes, le vieux Lear se retrouve brutalement dépouillé de ses appuis, de sa dignité, de ses illusions, de sa raison. Dans la lande déserte, cravachée par le vent, entouré de proscrits, Lear entreprend alors confusément de trouver le sens de sa propre existence. Toutes les grandes forces qui façonnent une vie humaine – le désir, les liens du sang, le pouvoir, l’usure du temps – Shakespeare les a mises à l’épreuve dans la plus moderne de ses tragédies.
Diffusions
- 13 mars au 7 avril 2012
Théâtre du Nouveau Monde, Montréal
Crédits
Texte: William Shakespeare
Traduction française: Normand Chaurette
Mise en scène: Denis Marleau
Avec : Jean-François Blanchard + David Boutin + Jean-François Casabonne +
Denis Gravereaux + Bruno Marcil + Pascale Montpetit +
Vincent-Guillaume Otis + Gilles Renaud + Évelyne Rompré +
Paul Savoie + Marie-Hélène Thibault + vingt-quatre acteurs et actrices.
Collaboration artistique et vidéo: Stéphanie Jasmin
Scénographie: Guillaume Lachapelle
Éclairages: Marc Parent
Musique: Robert Normandeau
Staging vidéo et montage: Pierre Laniel
Costumes: Marc Senécal
Maquillages et coiffures: Angelo Barsetti
Producteurs
Théâtre du Nouveau Monde en collaboration avec UBU
Revue de presse
RADIO-CANADA
Marie Christine Trottier“Gilles Renaud, imposant. À voir absolument ! Mise en scène très ingénieuse, très épurée, ce qui donne toute la place au jeu des acteurs.
VOIR
Elsa Pépin“Les adultes ne font-ils que poursuivre leurs jeux d’enfants avec de vrais hommes et de vrais pays ? nous dit Shakespeare, qui nous atteint directement dans cette lecture intime de Marleau, qui allie la précision technique de sa mise en scène à une fine maîtrise de l’émotion.
LA PRESSE
Alexandre Vigneault“Le caractère dépouillé de la scénographie laisse au metteur en scène tout l’espace nécessaire à mettre en valeur le texte et les acteurs qui le portent. Sur ce plan, c’est une grande réussite. Gilles Renaud est imposant de fragilité. Paul Savoie est, lui aussi, exceptionnel […] Marie-Hélène Thibault est délicieusement perfide…
RADIO-CANADA
Katerine Verebely, Désautels“Le tour de force c’est vraiment la clarté du propos […] Traduction de Normand Chaurette précise, directe, moderne. […] Chapeau à Marie-Hélène Thibault et à Pascale Montpetit […] Tout à fait contemporain !
VOIR
Elsa Pépin“Shakespeare nous atteint directement dans cette lecture intime de Marleau. Traduction limpide… Distribution flamboyante… À voir absolument !
LE DEVOIR
Philippe Couture“Après le magnifique Othello créé en 2007, Denis Marleau se mesure à nouveau à Shakespeare avec le même épurement scénique et la même clarté, déclinant les enjeux dramatiques avec une admirable transparence. Devant la vastitude de la dramaturgie Shakespearienne, Marleau se découvre une habileté à orchestrer les entrées et les sorties dans un grand espace gris, créant un ballet chronométré où les rapports de forces entre les personnages sont finement mis en évidence.
SÉQUENCES
Élie Castiel“…Denis Marleau propose une mise en situation ample, occupant l’espace scénique avec un sens inoui de la plénitude géographique et temporelle. Caractéristiques appuyées par l’originalité de la scénographie de Guillaume Lachapelle dont les multiples variations s’adaptent harmonieusement aux situations. […] de ce drame familial ressort un portrait percutant sur la condition humaine, toujours d’actualité.
MONTRÉAL EXPRESS
Fabien Philippe“Il y a toujours chez Denis Marleau cette volonté d’extraire des pièces les plus anciennes toute la modernité et les échos qu’ils produisent sur notre propre réalité. « L’histoire du roi Lear » fait déjà partie des classiques à ne pas rater.