Woyzeck
«À Leipzig en Allemagne, le 21 juin 1821 dans la soirée, le barbier Franz Woyzeck poignarde sa maîtresse. Il es condamné et exécuté en août 1824, sur la place du marché. L’exécution donne lieu aux réjouissances d’usage.»
À Propos
De ce fait divers réel, Büchner a tiré en 1836 une œuvre théâtrale majeure, réinventée depuis à l’opéra et au cinéma: l’histoire du soldat Woyzeck, assassin et victime, jouet des puissants.
Diffusions
- 9 au 27 février 1994
Théâtre national de la Communauté française, Bruxelles (Belgique)
- 2 au 4 mars 1994
Centre dramatique, Mons (Belgique)
- 8 et 9 mars 1994
Palais des Beaux-Arts de Charleroi (Belgique)
- 11 mars 1994
Maison de la culture de Arlon (Belgique)
- 18 et 19 mars 1994
L’Hexagone, scène nationale, Meylan (France)
- 22 et 23 mars 1994
Relais culturel Château Rouge, Annemasse (France)
- 25 et 26 mars 1994
Crac, scène nationale de Valence (France)
- 29 et 30 mars 1994
Maison de la culture de Bourges (France)
- 6 au 9 avril 1994
Théâtre de la Place, Liège (Belgique)
- 18 et 19 avril 1994
Centre culturel Marius Staquet, Mouscron (Belgique)
- 21 et 22 avril 1994
Théâtre Communal de La Louvière (Belgique)
- 26 au 28 avril 1994
Maison de la culture de Tournai (Belgique)
- 26 au 28 mai 1994
Carrefour International, Québec
- 1er et 2 juin 1994
Monument-National, Montréal
- 2 au 4 mars 1994
Centre dramatique, Mons (Belgique)
- 11 mars 1994
Maison de la culture de Arlon (Belgique)
- 22 et 23 mars 1994
Relais culturel Château Rouge, Annemasse (France)
- 29 et 30 mars 1994
Maison de la culture de Bourges (France)
- 18 et 19 avril 1994
Centre culturel Marius Staquet, Mouscron (Belgique)
- 26 au 28 avril 1994
Maison de la culture de Tournai (Belgique)
- 1er et 2 juin 1994
Monument-National, Montréal
«Je trouve dans la nature humaine une horrible uniformité, dans les conditions des hommes une violence inéluctable, conférées à tous et à aucun.
»
- Georg Büchner
Crédits
Texte : Georg Büchner
Mise en scène, adaptation et traduction française : Denis Marleau
Avec : Mireille Bailly + François Bartels + Jean-Pierre Baudson + Carl Béchard + Florence Crick + Philippe Crubezy + Renaldo Deman + Patrick Donnay + Susy Falk + Stéphane Fauville + Frédéric Herion + Pierre Lebeau + Stéphane Ledune + Valentin Traversi
Assistance à la mise en scène : Michèle Normandin
Scénographie : Zaven Paré
Éclairages : Guy Simard
Musique : Denys Bouliane
Costumes : Colette Huchard
Maquillages : Suzanne Pisteur
Producteurs
Une coproduction d'UBU + Centre Dramatique Hainuyer + Théâtre National de la Communauté française + Carrefour international de théâtre de Québec + L’Hexagone, scène nationale de Meylan + Théâtre Bel-Image à Valence + Relais Chateaurouge
Revue de presse
LE MONDE
Colette Godard“On a rarement vu un Woyzeck aussi tranchant, aussi déchiré que celui de Denis Marleau, metteur en scène québécois, qui manifestement connaît les ambiguïtés de la morale américaine, les équivoques du puritanisme. […] Les deux spectacles (Roberto Zucco et Woyzeck) n’ont pas seulement en commun la pure beauté des images, une stylisation en forme de tragédie grecque regroupant un chœur d’où se détachent les protagonistes. Zucco et Woyzeck sont frères. Ils vont leur chemin singulier, tuent ce qu’ils aiment, meurent aspirés par une éblouissante lumière.
LE DEVOIR
Robert Lévesque“Spectacle étrange et fabuleux où, dans une grande froideur crépusculaire, on réussit à aller au cœur de l’humanité même de ces fragments de pièce que laissa le jeune Büchner à sa mort à 23 ans en 1837. Marleau donne à ces éléments d’une pièce inachevée une enveloppe toute nouvelle, bien à lui, une force aussi qui impressionne et m’apparaît assez magistrale pour que l’on parle de son Woyzeck bien à lui, et qu’il devienne une référence pour les années à venir.
LA PRESSE
Jean Beaunoyer“Spectacle total, réussi, complet dont il n’y a rien à redire tant il est finement fignolé, parfaitement ajusté et magistralement rendu.
LE SOLEIL
Jean St-Hilaire“Ce fort spectacle à l’expression pénétrée a tout pour ravir le spectateur qui exige subtilité et originalité de l’art théâtral. Le Woyzeck de Marleau est d’une vibrante humanité.
VOIR
Marie Labrecque“Le Woyzeck de Denis Marleau est limpide et puissant, avec des lignes d’une grande beauté hivernale, doté d’une austérité intrinsèque à cette œuvre dépouillée qui va à l’essentiel.
JEU
Michel Vaïs“Denis Marleau a signé une mise en scène du Woyzeck de Büchner qui restera, pour moi, l’exemple d’un travail fort, d’une grande intelligence, une mise en scène où l‘on sent bien qu’elle est le résultat d’une lecture personnelle transcrite parfaitement dans chacun des aspects du spectacle. Rarement a-t-on l’occasion de voir œuvre aussi cohérente.
THE GLOBE AND MAIL
Ray Conlogue“Marleau‘s talent is to give each character a style of movement whether graceful, whether staccato, that expresses his or her essence.